Au Rijksmuseum d'Amsterdam

Le Rijksmuseum Amsterdam (« Musée d'État d'Amsterdam »),  est un musée consacré aux beaux-arts, à l'artisanat et à l'histoire du pays. Il est le plus important musée des Pays-Bas quant à la fréquentation et au nombre d'œuvres d'art avec un fonds d'environ un million de pièces.

Il présente au public, à travers plus de 200 salles d’expositions, une vaste collection d'art, principalement de peintures du siècle d'or néerlandais. Le musée possède en outre une riche collection d’objets d'art asiatiques.

 

De 2003 jusqu’en 2013, le Rijksmuseum est restauré et rénové sur les plans des architectes espagnols Antonio Cruz et Antonio Ortiz tandis que les galeries intérieures et la muséographie sont confiées à l'architecte français Jean-Michel Wilmotte. 

Au début du mois de décembre 2003, une grande partie du musée fut fermée pour cause de transformations. Celles-ci, qui au départ étaient prévues pour quelques années, devraient finalement prendre dix ans environ, à la suite de divers ralentissements. Le  février 2008, on annonça en effet que la réouverture était repoussée au premier semestre de l’année 2013.

 

 

le guide en français (300 pages richement illustrées)
le guide en français (300 pages richement illustrées)

En 2012, le musée prend une initiative inhabituelle en rendant disponibles 125 000 images en haute résolution sur sa plateforme en ligne Rijksstudio, en annonçant que 40 000 nouvelles images seraient ajoutées chaque année jusqu'à ce que l'intégralité de sa collection d'un million d'objets soit diffusée

Les collections de peintures offrent une aperçu de l’art néerlandais du XVe siècle jusqu’à 1900 environ, avec un accent plus particulier sur les maîtres hollandais du XVIIe siècle. Une partie des collections concerne également les maîtres de l’école flamande et ceux de l’école italienne, notamment.

 

Les étages supérieurs des deux ailes du bâtiment comportent également des œuvres d'art moderne datant de 1900 à 2000 (d'art nouveau, du groupe CoBrA notamment, avec Karel Appel).

Rijksmuseum, l'entrée principale
Rijksmuseum, l'entrée principale
La galerie d'honneur
La galerie d'honneur
Frans Hals : le joyeux buveur, 1630
Frans Hals : le joyeux buveur, 1630
Johannes Vermeer : la ruelle  (Maisons à Delft), vers 1658
Johannes Vermeer : la ruelle (Maisons à Delft), vers 1658
Johannes Vermeer : femme lisant une lettre, vers 1663
Johannes Vermeer : femme lisant une lettre, vers 1663
Johannes Vermeer : la lettre d'amour, vers 1669-1670
Johannes Vermeer : la lettre d'amour, vers 1669-1670
Quiringh Gereitsz van Brekelenkam : l'atelier du tailleur, 1661
Quiringh Gereitsz van Brekelenkam : l'atelier du tailleur, 1661
Jan Asselun : le cygne menacé, vers 1650
Jan Asselun : le cygne menacé, vers 1650
Wallerant Vaillant : portrait de Maria van Oosterwijck, peintre de fleurs, 1671
Wallerant Vaillant : portrait de Maria van Oosterwijck, peintre de fleurs, 1671
Rembrandt : autoportrait, vers 1628
Rembrandt : autoportrait, vers 1628
Rembrandt : autoportrait en apôtre Paul, 1661
Rembrandt : autoportrait en apôtre Paul, 1661
Rembrandt : Titus en costume de moine, 1660
Rembrandt : Titus en costume de moine, 1660
Rembrandt : le Syndic des drapiers, 1662
Rembrandt : le Syndic des drapiers, 1662
Rembrandt : la Fiancée juive, vers 1665-1669
Rembrandt : la Fiancée juive, vers 1665-1669

L’homme, dans un geste protecteur, a passé son bras gauche autour des épaules de la jeune femme. Il pose sa main droite sur la poitrine de sa compagne. Celle-ci répond à ce geste tendre en effleurant légèrement de sa main les doigts de son compagnon.

Qui est ce couple représenté par Rembrandt ?

Ce tableau, est apparu sur le marché de l’art au milieu du XIXe siècle sous le titre de La fiancée juive. Le collectionneur d’Amsterdam qui le possédait avait cru reconnaître dans la jeune femme, une fiancée juive à laquelle son père ferait ses adieux avant qu’elle ne se marie. Cette identification est cependant extravagante, car elle est en totale contradiction avec l’intimité des gestes des deux personnages. Pourtant, le tableau est encore aujourd’hui souvent présenté avec ce titre. Plus tard au XIXe siècle, en raison de la description très précise des visages, on crut qu’il s’agissait d’un portrait d’un notable hollandais et de son épouse. Il est vrai qu’au XVIIe siècle, les portraits de couples déguisés étaient à la mode en Hollande… Cependant, on privilégie aujourd’hui l’hypothèse de la représentation d’un épisode de l’Ancien Testament. Le tableau représenterait un couple biblique, sans doute Isaac et Rebecca, à qui des contemporains de Rembrandt auraient peut-être prêté leurs traits. Aucun élément dans le tableau ne venant cependant conforter cette thèse, le doute subsiste…

 

Et, il est probable que Rembrandt l’ait voulu ainsi ! Arrivé au terme de sa vie, il se souciait peu de raconter des histoires facilement lisibles. Chaque portrait ou autoportrait, chaque scène biblique, n’est qu’un prétexte pour raconter la beauté et la complexité de «l’aventure humaine» dans laquelle se mêle l’amour, la solitude, la joie, la tristesse, la vieillesse… Ce qui intéresse ici Rembrandt, ce n’est pas que le spectateur puisse aisément identifier Isaac et Rebecca mais qu’il puisse ressentir l’amour conjugal et l’intimité qui lient ce couple. Il s’attache à traduire avec justesse le regard et le geste doux et protecteur de l’homme, la caresse silencieuse de son épouse perdue dans ses pensées.

(extrait du blog "les Yeux d'Argus")

Rembrandt : portrait d'un homme en tenue orientale, 1635
Rembrandt : portrait d'un homme en tenue orientale, 1635
Rembrandt : portrait de Marten Soolmans, 1634
Rembrandt : portrait de Marten Soolmans, 1634
Rembrandt : portrait d'Aapjen Coppit, 1634
Rembrandt : portrait d'Aapjen Coppit, 1634
Jan Lievens : portrait de Rembrandt van Rijn, vers 1628
Jan Lievens : portrait de Rembrandt van Rijn, vers 1628
Willem Drost : la Charité romaine ou Cimon et Pero, vers 1655
Willem Drost : la Charité romaine ou Cimon et Pero, vers 1655
Judith Leyster : la sérénade, 1629
Judith Leyster : la sérénade, 1629
Jan Havicksz Steen : la joyeuse famille, 1668
Jan Havicksz Steen : la joyeuse famille, 1668
Frans Hals : portrait de Maritge Claesdr Vooght, 1639
Frans Hals : portrait de Maritge Claesdr Vooght, 1639
Johannes Cornelisz Verspronck : portrait d'une petite fille en bleu, 1661
Johannes Cornelisz Verspronck : portrait d'une petite fille en bleu, 1661
David Teniers : kermesse paysanne, 1665
David Teniers : kermesse paysanne, 1665
César Boetius van Everdingen : jeune femme se réchauffant les mains sur un brasero
César Boetius van Everdingen : jeune femme se réchauffant les mains sur un brasero
Bartholomeus van der Helst : Célébration de la paix de Münster, 1648
Bartholomeus van der Helst : Célébration de la paix de Münster, 1648
Ferdinand Bol : portrait d'une femme âgée, vers 1640-1645
Ferdinand Bol : portrait d'une femme âgée, vers 1640-1645
Govert Flinck : Isaac bénissant Jacob, vers 1638
Govert Flinck : Isaac bénissant Jacob, vers 1638
Cornelis van Haarlem : Le massacre des innocents, 1590
Cornelis van Haarlem : Le massacre des innocents, 1590
Karel Dujardin : les régents de la Spinhuis
Karel Dujardin : les régents de la Spinhuis
Gérard Ter Borch : jeune fille assise en costume de paysanne, vers 1650-1660
Gérard Ter Borch : jeune fille assise en costume de paysanne, vers 1650-1660

la Ronde de nuit

Au fond de la "Galerie d'honneur", dans l'axe de l'entrée, derrière une muraille de verre est exposé la vedette absolue du Musée. Et bien entendu les badauds s'y pressent...

Malheureusement pour regarder le chef-d'œuvre, il faut non seulement passer le mur des visiteurs mais tenter, en vain, de déjouer les images de l'entrée principale qui se reflètent dans les glaces comme on peut le voir ci-dessous.

Photo Annie Bentolila
Photo Annie Bentolila

La Ronde de nuit

(extrait de Wikipédia)

La Compagnie de Frans Banning Cocq et Willem van Ruytenburch (De compagnie van kapitein Frans Banninck Cocq en luitenant Willem van Ruytenburgh maakt zich gereed om uit te marcheren), plus connu comme La Ronde de nuit (De Nachtwacht ou Nachtwacht), est un portrait de groupe réalisé par Rembrandt en 1642.

Il représente une compagnie de la milice bourgeoise des mousquetaires d'Amsterdam, commandée par Frans Banning Cocq, sortant en armes d'un bâtiment. Cette toile se trouve au Nouveau Rijksmuseum d’Amsterdam, dont c'est l’œuvre exposée la plus populaire. Ce tableau a été peint l'année de la mort de Saskia, la première épouse de Rembrandt, et s'assombrit inexorablement en raison d'un apprêt au bitume de Judée, d'où le nom de La Ronde de nuit donné au xixe siècle, qui peut apparaître comme un contresens, ce portrait collectif étant réalisé de jour.

Commande

Ce tableau est une commande financée par dix-huit membres de la compagnie dont les noms sont inscrits sur l'écusson suspendu à la porte que franchissent les personnages. Rembrandt a reçu 1 600 florins pour réaliser cette toile (le salaire annuel d'un ouvrier de l'époque étant de l'ordre de 250 florins). L'écusson a été rajouté après la livraison de la toile, sur demande, on le suppose, des commanditaires, par Rembrandt ou par un de ses élèves. Les travaux préparatoires de l'œuvre semblent dater d'à partir de 1639, pour un travail qui aura duré près de quatre ans. La toile était destinée à décorer la grande salle du premier étage de la Maison des arquebusiers (le siège de la milice) d'Amsterdam, qui, après des travaux faits en 1638, avait des dimensions imposantes (notamment une hauteur sous plafond de quatre mètres). Ce bâtiment, dont le nom en néerlandais est Kloveniersdoelen, était situé sur la rive de l'Amstel, sur la rue Nieuwe Doelenstraat , mais démoli en 1882.

 

Les dimensions originales du tableau étaient de 5 × 3,87 m, elles ont été réduites par un découpage intervenu en 1715, qui fait de la toile actuelle une œuvre encore immense de 4,38 × 3,59 m. En effet, cette année-là, le tableau est transféré à l'hôtel de ville (sur le Dam) dont les murs étaient trop petits. Une copie par Gerrit Lundens de la toile complète, réalisée avant le découpage, est exposée à la même salle du Rijksmuseum.

Au cours de l'occupation de la Hollande par Napoléon Ier, la toile est ensuite transférée plusieurs fois avant de rester durablement dans la Trippenhuis (maison de la famille Trip) qui devient un musée d'art, où elle est exposée jusqu'en 1885, année où est ouvert le Nouveau Rijksmuseum. La toile est démontée et mise à l'abri dans divers abris pendant la guerre de 1939-1945. Comme d'autres œuvres célèbres, elle a subi des tentatives de dégradation, notamment au couteau (1911, 1975) et à l'acide (1990). L'œuvre est aujourd'hui toujours exposée au Rijksmuseum.

Titre de l’œuvre

Le titre exact de l'œuvre est La Compagnie de Frans Banning Cocq et Willem van Ruytenburch, du nom des commanditaires représentés au centre du tableau. Le titre La Ronde de Nuit est une tradition infondée datant du xixe siècle. C'est la saleté et le vieillissement du vernis qui donnaient l'illusion de la nuit, qui pouvait passer pour normale dans l’œuvre de Rembrandt, familier de scènes très obscures.

De plus le liant, contenant du bitume, comme dans Le Radeau de la Méduse, l'assombrit avec le temps. Lors de la restauration du tableau faite en 1947, la peinture est réapparue comme les contemporains de Rembrandt avaient pu l'admirer. Ce tableau qu'on avait pris l'habitude de considérer comme une scène nocturne s'est révélé être une représentation d'un groupe sortant à la lumière du jour.

Composition

La lumière, les couleurs, et les jeux de lignes du tableau (lances, fusils, bannière) mettent en vedette au regard les deux officiers du centre et la petite fille en robe jaune. Mais cette petite fille est en fait la représentation symbolique de l'épouse de Rembrandt Saskia. Rembrandt a tiré une ligne droite qui passe à la hauteur des yeux de Saskia tout en rejoignant à la hauteur des yeux cachés de leurs trois enfants morts en bas âge, qui y sont représentés aussi symboliquement, il les a faits grandir comme il avait désiré qu'ils vivent ; la trajectoire de cette même ligne rejoint les yeux de Rembrandt qui s'est placé une seconde fois dans le tableau, symbolisant ainsi qu'il a composé une double composition, celle de sa commande et sa famille qui se trouve à rebours dans le tableau. Mais cette même ligne passe également au bout de l'index du Sergent Rombout Kemp, continue à sa bouche, car il s'adresse à son voisin. En fait, cette même ligne touche l'oreille de ce dernier. Il est aussi remarquable, que cette même ligne touche également l'œil du lieutenant Ruytenburch. On y trouve symboliquement aussi les cinq sens. Cette ligne de vie est une preuve extraordinaire que Rembrandt avait voulu faire un hommage intemporel à sa femme et à ses trois enfants disparus, Rombertus et les deux Cornelia. La dernière des Cornelia fut blottie derrière la tête de sa mère, seule place où Rembrandt pouvait l'introduire. Saskia fut d'ailleurs toujours montrée enceinte dans le tableau, attendant son quatrième qui devait s'appeler Titus.

Au centre se trouvent Frans Banning Cocq, en noir, tendant la main de façon frappante vers le spectateur, le capitaine de la compagnie et également bourgmestre d'Amsterdam, et Willem van Ruytenburch, son lieutenant, dont la pertuisane semble menacer de sortir de la toile. Ces effets visuels ont été longuement travaillés par Rembrandt, comme le montre l'analyse aux rayons X menée par les conservateurs hollandais. Parmi les dix-huit commanditaires du tableau, seul un troisième est identifié avec certitude, il s'agit du porte-enseigne Jan Visscher Cornelisen, qui brandit le drapeau de la compagnie. Derrière son épaule gauche, la tradition critique prétend identifier un quatrième personnage, Rembrandt lui-même, dans le visage dont on ne voit qu'un œil.

Toujours en avant-plan, mais de façon plus décalée, on aperçoit une masse de militaires, plus proprement appelés arquebusiers. Parmi cette foule, on fait ressortir, avec une accentuation de lumière, une jeune fille qui, de par son accoutrement, illustre les symboles militaires des arquebusiers que Rembrandt veut développer. Elle tient un poulet mort qui est signe de défaite de l’adversaire, de plus, les griffes du poulet représentent le blason des kloveniers (les soldats maniant le klover, nom désignant en néerlandais une arquebuse du xvie siècle).

Les armes indiquent les grades dans la milice : bâton de commandement pour le capitaine, pertuisane pour le lieutenant, hallebardes pour les sergents, piques et arquebuses pour les simples miliciens.

En arrière-plan, on peut voir un édifice jamais identifié qui est sans doute une porte triomphale temporelle pour la réception de Marie de Médicis, la veuve d'Henri IV, roi de France, en 1634. L’éclairage est très limité dans le but de mettre l’avant-plan en plus grande importance.

Le maniement de l'arquebuse est illustré à la manière de certains manuels militaires de l'époque :

·         sur la gauche, un milicien remplit de poudre le fût de son arquebuse, grâce à une des doses préparées à l'avance, en tubes, qu'il porte suspendues autour de sa poitrine. Ces doses, outre qu'elles facilitent le dosage de la poudre et donc la fiabilité du tir, comprennent souvent également la bourre (tissu, papier) qu'on tassera sur la charge de poudre et la balle qui complètera le chargement ;

·         juste derrière la tête de van Ruytenburch, un milicien ou peut-être un enfant, coiffé d'un casque orné de feuilles de chêne, tire un coup de feu qu'on devine surtout au geste de l'homme au second plan entre les deux officiers ;

·         à droite, enfin, un vieux milicien souffle soit sur le couvre-bassinet pour faire tomber l'excédent de la poudre d'amorçage, soit pour ranimer le feu d'une des extrémités incandescentes de la mèche. On tire en faisant descendre une mèche allumée, bien visible sur ce personnage, jusqu'au bassinet amorcé de poudre fine. Au fond du bassinet, un petit trou — dit lumière — permet de communiquer la flamme à la charge principale au fond du canon. (Le détail de ces manœuvres peut être observé dans les maniements d'armes de Jacob De Gheyn l'Ancien ou celui de Lostelneau.)

Analyse technique

La technique principale que Rembrandt a utilisée est le clair-obscur. Ce procédé jumelé avec l’asymétrie des militaires les uns par rapport aux autres donne l’impression d’un mouvement vers l’avant. Cette impression est accentuée par les personnages eux-mêmes et leurs mouvements dans tous les sens. La lumière provient d’un point supérieur aux personnages avec une légère tendance vers la gauche. Elle éclaire surtout le centre du tableau où les personnages les plus importants sont situés. Les couleurs utilisées sont assez sobres, à l’exception de certains personnages ayant des costumes de couleurs plus vives. Les teintes, en général, oscillent du noir au beige, tout en incorporant des couleurs plus vives accentuant les parties plus emblématiques.

Lien avec le courant artistique baroque

 

La représentation faite de Rembrandt des gardes civils dans La Ronde de nuit est nouvelle pour l'époque. Habituellement, on les représente de façon très sobre, en rang ou assis placidement autour d’une table. Mais cette fois, ils prennent une allure totalement différente, donnant même une impression de fête. Toutefois le style et les procédés techniques utilisés par Rembrandt sont bien de l’époque baroque. Le clair-obscur mentionné précédemment, l’émotion vive des personnages et l’effet de mouvement sont des éléments octroyant à ce tableau son identité purement baroque.

Vandalismes et restauration

Le 14 septembre 1975, au musée Rijksmuseum d'Amsterdam, La Ronde de nuit est une première fois vandalisée par un homme qui lui inflige douze coups de couteau, ce qui nécessite six mois de restauration. Le 6 avril 1990, un visiteur néerlandais jette sur le tableau de l'acide sulfurique concentré, qui n'endommage pas trop la toile.

Le 8 juillet 2019 commence la plus grande restauration jamais réalisée du tableau. Ce projet, qui coûte plusieurs millions d'euros, permet au public d'assister à la restauration au musée, derrière une paroi en verre, ou via Internet.

 

 

 

Contact

pgflacsu@gmail.com

Tél : (33) 06.71.71.53.45