En Israël, en Palestine                et en Jordanie (octobre 2018)

Je n’étais jamais allé en Israël.

Pourtant nombre d’amis et de connaissances s'y rendent, certains fréquemment.

Mais pour moi ce n’est pas un voyage comme les autres, ce n'est pas comme aller observer les animaux en Afrique australe, les fjords de Norvège ou les îles de la mer Égée.

J’ai longtemps repoussé l’idée de me trouver face à une réalité complexe qui « m’implique ».

La violence de l’antisémitisme subit par nombre de mes proches, mes parents… fait que le sionisme, entendu comme la volonté qu’existe un endroit où les Juifs sont chez eux, où ils peuvent se défendre, est une idée à laquelle je me sens profondément attaché. 

En même temps la politique menée – depuis quelques années  par le gouvernement israélien, les colons, les intégristes religieux juifs, les assassins d’Itzak Rabin,… me révulse profondément et me paraissent le plus sûr moyen de faire échouer le projet sioniste.

La complexité de la situation, le manque de perspective de sortie du guêpier, rendaient le voyage compliqué.

 

C’est la proposition d’amis, chrétiens, regardant cela autrement, qui m’a permis d’envisager plus paisiblement ce voyage et de l'entreprendre avec eux.

 

Ensemble nous sommes allés :

        - à Tel Aviv

        - en Galilée (Césarée, Acre, Tibériade, Capharnaum, Nazareth, au kibboutz Sdé Eliahou)

        - à Jérusalem

        - dans les territoires palestiniens (Jéricho, Bethléem, Massada)

        - en Jordanie, au bord de la mer morte

        - à Pétra

        - dans le désert de Wadi Rum

 

 C'est un voyage qui va m'obliger à repenser quelques certitudes...