Au KaDeWe, il y a deux étages de gastronomie, un peu comme "Lafayette gourmet", nous y avons mangé des harengs dans diverses préparations,... délicieux, avec un sekt de riesling...
Sur la rue Rudi Dutschke, à côté de "TAZ", le quotidien de la gauche radicale allemande, le Ristorante Sale e Tabacchi est l'un des très nombreux restaurants qui affichent leur italianité à Berlin. Mais ici on ressent, on entend et on goûte l'authentique.
C'est bon et sympathique, certes un peu onéreux...
Briefmarken a une carte de vins italiens riche et diversifiée. Nous avons bu une bouteille de Barbera d'Alba jeune mais agréable d'un bon producteur à un prix très honnête...
En entrant dans le restaurant "Long March Canteen", j'ai pensé au petit texte de Georges Perec (dans Penser/Classer).
Georges Perec écrivait :
Il y a quelques années j'ai eu, en l'espace de trois mois, l'occasion de prendre quatre repas dans quatre restaurants chinois respectivement situés à Paris (France), Sarrebrück (Allemagne), Coventry (Grande-Bretagne) et New York (États-Unis d’Amérique). Le décor des restaurants était peu ou prou le même et sa sinoïté s'appuyait chaque fois sur des signifiants quasiment identiques (dragons, caractère chinois, lampes, laques, tentures rouges, etc.). Pour la nourriture, c'était beaucoup moins évident : en l'absence de tout référent, j'avais jusqu’alors naïvement pensé que la cuisine chinoise (française) était de la cuisine chinoise ; mais la cuisine chinoise (allemande) ressemblait à de la cuisine allemande, la cuisine chinoise (anglaise) à de la cuisine anglaise (le vert des petits pois…), la cuisine chinoise (américaine) à quelque chose d'absolument pas chinois, sinon à quelque chose de vraiment américain.
A Berlin, à la "Long March Canteen", je ne me souviens pas d'un décor kitsch comme celui que l'on rencontre effectivement la plupart du temps dans ce type d'établissement, mais d'une cuisine goûteuse, subtile parfois, d'un service souriant sans obséquiosité, bref d'un restaurant qui donne envie d'y revenir.
Près de Kottbusser Tor, dans le quartier que les berlinois appellent Kotti, parmi les nombreuses échoppes turques, nous sommes arrivés chez Doyum Grillhaus.
Installé dans une ancienne brasserie, le restaurant Katz Orange est un des endroits à la mode de Berlin. Pour y manger il faut impérativement avoir réservé et la place n'est accordée que pour un temps limité de une heure et demie. Je ne sais pas ce qu'ils font des clients qui s'attardent d'avantage ?
Sans doute conséquence du succès, l'espace est très réduit et le niveau sonore inversement très élevé. Autre défaut, l'éclairage est très faible ce qui ne gène pas que pour les photos !
Par contre les serveurs sont sympathiques, amicaux même.
La spécialité de la cuisine est faite d'accord entre les produits locaux, de viandes longuement cuites, confites,... c'est bon.
Les conditions de la dégustation rendent cela un peu frustrant.
Reinstoff est l'un des restaurants les plus prestigieux de Berlin récompensé par deux étoiles Michelin et par une note de 18 du guide Gault & Millau.
Installé dans les anciens bâtiments d'Edison où ont été fabriquées les premières ampoules électriques allemandes, le décor est luxueux.
Le chef, Daniel Achilles, confectionne une cuisine de haute tenue.
Nous avons choisi un menu "exotique" allégé de deux plats, composé de sept plats principaux...
Il s'agit d'une cuisine très sophistiquée avec des saveurs et des accords intéressants.
On peut regretter un service un peu rigide et une ambiance froide.
Les difficultés de communication ont peut-être contribué à nous isoler.
Le coût est bien entendu élevé.
Le restaurant VOLT, mené d’une main de maître par le Chef Matthias Gleiß, est installé dans le quartier branché de Kreuzberg, au cœur d’une ancienne usine électrique en bord de canal
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C'était bon, agréable.
Pour moi c'était la meilleure soirée gastronomique.