Slow food

Le mouvement est né en 1986, dans les Langhe où un groupe d'amis (œnologues, historiens et sociologues) ayant pour passion commune l'établissement de rapport clair entre le plaisir, l'origine des aliments et la vie rurale se réunit autour des valeurs de bonhomie et de bonne nourriture simple : cette association nommée alors Arcigola, élit Carlo Petrini comme président.

La même année, il est décidé d'installer un Mac Donald en plein cœur de Rome. Face à cette marée d'homogénéisation culinaire et délaissant les méthodes de guérilla, les militants d'Arcigola proposent une stratégie à long terme comme alternative au fast-food. Son objectif principal : « réduire la fracture, d'un côté, entre les consommateurs fortunés qui recherchaient de bons produits authentiques cultivés par des gens pauvres et qui s'appauvrissaient encore en perpétuant leurs pratiques traditionnelles. De l’autre côté, les petits consommateurs contraints d’acheter des aliments de mauvaise qualité mais peu chers, produits par des industriels immensément puissants ». Devant l'ampleur de ce nouveau défi et l'urgence de sa mission, l'association prend le nom de Slow Food. Le projet naissant est soutenu par des milliers d'Italiens et rassemble d'autres membres au niveau international. En décembre 1989, le mouvement s'internationalise avec la signature de son premier manifeste, à l’Opéra-comique de Paris.

 

Pollenzo, le château restauré, photo de Claudio Ciardi
Pollenzo, le château restauré, photo de Claudio Ciardi

Après la restauration de l'Agenzia à Pollenzo, près de Bra, à l'initiative de Slow Food a été créé "l'Università degli Studi di Scienze Gastronomiche" qui a commencé à fonctionner au début de l'année universitaire 2004-2005. 

Outre l'activité universitaire le lieu accueille un hôtel de luxe, un restaurant gastronomique, la Banque du vin....

 

Des salons alimentaires importants sont organisés, comme celui du Goût de Turin et le salon « Cheese » (salon des fromages du monde, à Bra). 


Au Salon du goût à Turin en 2014