Des vins et des viticulteurs

Dès le premier jour de notre visite, l'été 1996,  nous nous sommes retrouvés au cœur d'une tragédie antique, du conflit entre anciens et modernes.

 

Giovanni Conterno
Giovanni Conterno

 

Notre première rencontre forte a eut lieu chez Giovanni Conterno. Pour qui aime le vin, la dégustation d'un "Monfortino" laisse un souvenir intense. Et Giovanni Conterno était un Prince, d'une grande délicatesse, qui savait mettre en confiance les béotiens que nous étions.

 

Nous ne savions pas encore que nous reviendrions aussi souvent que possible goûter des vins avec son fils Roberto, acheter et boire, de temps en temps du Monfortino et plus souvent de sa très bonne Barbera.


Roberto Conterno dans son cuvier
Roberto Conterno dans son cuvier
Elio Altare et ses bariques françaises
Elio Altare et ses bariques françaises

Lors de ce même séjour nous avons fait connaissance avec Elio Altare. Elio Altare a été pendant toutes ces années le porte parole médiatique des viticulteurs modernistes. Cela ne l'a pas empêché de produire de bons vins. Les dernières visites ont été décevantes comme si le succès médiatique avait transformé le viticulteur plein de faconde en vedette prétentieuse. Dommage.

Bartolo Mascarello était lui aussi, un militant du Barolo traditionnel.

C'était aussi une personnalité respectée dans la région. Adolescent il avait combattu avec les partisans anti-fascistes et il a toujours exprimé ses positions politiques.

Ses étiquettes ont provoqué bien des remous.

L'étiquette "No barrique, no Berlusconi" a provoqué des descentes de police dans les boutiques qui ont osé la mettre en vitrine.

L'étiquette avec la citation attribuée à Robespierre a, elle aussi, été passablement controversée.

 

Sa fille Maria Teresa poursuit son travail dans les vignes et à la cave après avoir fait des études supérieures littéraires qui l'ont amenée à la Sorbonne.

Bartolo et Maria Teresa Mascarello
Bartolo et Maria Teresa Mascarello

 

 

Pour nous il n'était pas question de trancher les débats techniques et théoriques entre les écoles. Nous avons trouvé de grands vins - et de moins bons - chez des vignerons des diverses obédiences! 

 

En voici quelques uns qui sont vraiment intéressants : 

le Barolo Campé de La Spinetta, producteur de grands Barbaresco fait parti de nos préférés.

 

                 www.la-spinetta.com

 

A La Spinetta, Stephano Mazzetta nous a accueillis particulièrement bien. Il est devenu l'un de nos bons amis que nous retrouvons chaque année...

Chai à barriques à La Spinetta
Chai à barriques à La Spinetta

Ci-dessus des bouteilles de Barolo que nous laissons vieillir dans notre cave, provenant de chez Luciano Sandrone (Cannubi Boschis 2001), G.D. Vajra (Albe 2001) et Domenico Clerico (Pajana 2005).

 

 


 

Je ne vais pas faire un nouveau guide, il en existe de nombreux, et les goûts des uns et des autres sont, heureusement, différents.

 

Ci-contre la dernière édition du guide des vins d'Italie que nous utilisons depuis des années.





















A Alba, l'école d’œnologie forme des techniciens depuis plus de 130 ans. 

Vendangeurs à Santa Rosalia (27 septembre 2015)