Sur la route d'Alba l'occasion nous est souvent donnée de faire escale en genevois.
C'est l'occasion d'y retrouver nos plus anciens amis. Avec Jean-Jacques j'ai joué aux petites autos et au train électrique, nous avons partagé nos découvertes d'adolescents.... et nous avons parcouru quelques pays d'Europe. C'est un frère... Il vit depuis longtemps avec Suzie près du lac, sous le Mont-Blanc.
Le Mont-Blanc en fin de journée le 21 septembre 2015, depuis la fenêtre de nos amis.
Nous allons promener les chiens près des vignes où mûrissent les petits vins de la côte genevoise que l'on peut boire frais avec les filets de perche.
Quand bien même les perches ne sont plus du lac Léman, où la ressource est presque totalement épuisée, c'est ici qu'elles sont le meilleur... (Les pêcheurs des lacs alpins fourniraient moins de 500 tonnes de perche par an alors qu'il s'en consomme plus de 7.000 tonnes en Suisse chaque année. La plupart des poissons sont importés de Russie, de Pologne et surtout d'Estonie).
Nos amis suisses ne plaisantent pas avec la réglementation, pourtant ils arrivent à nous faire sourire.
Et nous sommes allés dans le Vieux Genève...
Le Musée Barbier-Mueller propose en ce moment sous le titre "Arts du Nigéria revisités", une exposition d'une sélection de la collection d'art nigérian du Musée choisie par l'anthropologue Nigel Barley.
Nigel Barley avait publié il y a quelques années des livres instructifs et réjouissants (Un anthropologue en déroute, Le retour de l'anthropologue et L'anthropologie n'est pas un sport dangereux). L'exposition n'est pas marquée par l'humour de ces livres mais présente quelques dizaines de pièces remarquables...
Et Genève continue aussi à briller malgré la "crise".