Mon grand-père paternel, Moïse Flacsu, est né à Bucarest le 24 décembre 1878.
Son père, Bercu Flacsu, était tailleur.
Moïse a émigré en France, il est arrivé à Paris en 1895. Il avait alors 17 ans.
Il sera naturalisé français en 1907 puis épousera ma grand-mère, Georgette Heimendinger.
Il sera tué au front en 1915, son fils Roland, mon père, avait alors 4 ans.
La présence juive est très ancienne dans les territoires qui sont devenus l'actuelle Roumanie. La communauté juive y a joué un rôle important surtout au XIXe siècle. Selon un recensement officiel de 1930, en Roumanie il y avait 756 930 Juifs. Cette population a pratiquement cessé d'exister à la fin du XXe siècle : en 2002 il n'y avait plus que 6 179 Juifs.
A partir du Moyen Age, les Juifs sont arrivés en plusieurs étapes dans les principautés roumaines (en Moldavie, Transylvanie ou Valachie). Ainsi au XIVe siècle s'y sont installés des Juifs ashkénazes venus d'Europe centrale. Par la suite, alors que les principautés étaient sous suzeraineté ottomane, s'y sont établis des Juifs séfarades venus bien plus tôt de la Péninsule ibérique. Suite aux pogroms qui eurent lieu en Ukraine au XVIe siècle, une autre vague de Juifs ashkénazes de langue yiddish est arrivée dans les principautés.
En 1740 il y avait des communautés juives dans les villes de Roman, de Bacau et de Galati.
En 1858, le Traité de Paris reconnaît l'indépendance de la Roumanie regroupant les principautés de Moldavie et de Valachie. Le nouvel état compte 250 000 Juifs considérés comme «étrangers».
La première Constitution de la Roumanie moderne en 1866 n’attribue la nationalité roumaine qu'aux chrétiens; les Juifs roumains furent déclarés apatrides.
L'antisémitisme dans les milieux politiques et parmi la population est alors très puissant avec nombre d'interdictions et d'exactions entraînant un fort courant d'émigration vers l'Amérique, l’Égypte et la Palestine.
En 1871, une série de pogroms eurent lieu en Roumanie.
De cette époque (1902), date le court voyage en Roumanie de Bernard Lazare. L'opinion était sensibilisée à la souffrance des juifs roumains. Le président des États-Unis, Théodore Roosevelt envisagea d'intervenir sur le sol roumain de concert avec l'Empire Britannique, en vain. Albert Londres signe un reportage en Transylvanie dans « Le Petit Parisien » : « le Juif errant est arrivé ». Une révolte paysanne se produisit en 1907 qui renforça l'antisémitisme des masses agraires.
L'extrême droite roumaine, « la Garde de fer » et le «Conducator» fasciste Ion Antonescu seront des alliés zélés des nazis et l'extermination des Juifs roumains sera menée à grande échelle.
Matatias Carp a rédigé à propos de l'extermination des Juifs de Roumanie un livre considérable: « Cartea Neagra »; le livre noir de la destruction des Juifs de Roumanie (1940-1944) .
La publication de ce monument de près de 1 000 pages qu’est le Livre noir de Matatias Carp (1904-1952) constitue un événement éditorial à plus d’un titre. D’abord parce qu’il s’agit de la principale source d’information sur l’extermination sauvage, par l’armée et la gendarmerie roumaines, de près de 400.000 Juifs roumains et ukrainiens, un chapitre encore largement méconnu de la Shoah à l’est de l’Europe. Comme l’écrit pourtant Raul Hilberg, « aucun pays, Allemagne exceptée, ne participa aussi massivement au massacre des Juifs ».
Cette extraordinaire chronique de la tragédie des Juifs de Roumanie fut en outre élaborée à chaud, au cœur même du Génocide. Elle occupe en cela une place de choix dans ce qu’on a appelé « la bibliothèque de la Catastrophe ». Initialement publié à Bucarest entre 1946 et 1948, en trois volumes, ce livre « de sang et de larmes », pour reprendre l’expression de son auteur, fait enfin partie des rares documents de premier plan sur la Shoah à avoir été publié dès l’immédiate après-guerre.
Les intellectuels roumains les plus estimés aujourd'hui ont pris une part importante à la diffusion de l'idéologie antisémite......
Dans son journal mon Grand-Père Henri Klein évoque à diverses reprises les tentatives d'émigration de Juifs roumains vers la Palestine, notamment lorsqu'il apprend que les bateaux les transportant étaient coulés en Mer Noire, ou en Mer de Marmara (voir pages 86, 121, 124, 225 et 334 du journal)
JUIFS DE ROUMANIE EN FRANCE
Les Juifs de Roumanie qui ont émigré en France proviennent des différentes régions et communautés du pays et parlent les uns le yiddish, d'autres le hongrois, d'autres l'allemand,... Ainsi parmi ces immigrés devenus célèbres Paul Celan, né à Cernanti, devenu citoyen français et l'un des plus grands poètes de langue allemande, Benjamin Fondane, né à Iasi, arrivé à Paris en 1923 et qui écrira principalement en français, Serge Moscovici, né à Braila, qui y appris le français avec Isidore Isou, arrivé en France en 1948 où il fit des études de psychologie et enseigna dans les plus grandes universités françaises, Tristan Tzara né à Moinesti, émigra à Zurich où il fonda le mouvement Dada, ou encore Élie Wiesel, né à Sighet qui a écrit la plupart de ses livres en français.
Parmi nos proches, outre Moïse Flacsu, d’autres personnes sont venues de Roumanie, Suchar Zwirn, Eugène Abramovitz, Eva Bachmann, ….
Dans l'état actuel de mes connaissances, le plus ancien ancêtre connu est Lupu Volf FLACSU. (N° SOSA : 16)
Il serait né en 1827, en Autriche ou de parents venus de l'Empire austro-hongrois. Il était tailleur.
Avec sa femme Toba, née vers 1835, ils ont eu quatre enfants, Leibu, Bercu, Toba Lupu et Tili.
Deuxième génération
Leibu FLACS est né en 1852 à Bucarest (Roumanie) de Lupu Volf et Toba.
Il était chaudronnier. Il s’est marié le 25 janvier 1878 à Bucarest avec Pepi MOSCOVICI (née en 1858 à Bucarest), fille de Avram et de Golda A MOSCOVICI
Acte de mariage n° 26 du 25 janvier 1878 de Leibu Flacs, 25 ans, chaudronnier, né à Bucarest... fils de Volf et Toba Flacs, ... avec Pepi Moscovici...
Nous leur connaissons quatre enfants : Pessi (née le 11 mai 1884 à Bucarest), Marcus (né le 26 février 1892 à Bucarest), Avram et David.
Bercu FLACSU (Sosa n° 8) est né en 1853 à Bucarest de Lupu Volf et de Toba.
Il était tailleur. Il s’est marié avec Fany VOLF (Schwartz) (Sosa n° 9) , née en 1862 à Bucarest.
Ils ont eu un fils Moïse Flacsu.
Toba Lupu FLACSU est née en 1857 à Bucarest. Elle est la fille de Lupu Volf et de Toba.
Elle s’est mariée le 25 septembre 1875 à Bucarest avec Iancu LUPU, marchand juif né en 1849. (Acte de mariage n° 174)
Tili FLACSU est née en 1865 à Bucarest. Elle est la fille de Lupu Volf et de Toba.
Elle s'est mariée en 1889 avec Moritz Brenner.
Ils ont eu une fille Eti Brenner en 1890.
Troisième génération
Moïse (Sosa n° 4) est né le 24 décembre 1878 au domicile de ses parents, rue Messilor n° 210 dans le Faubourg Pantelimu de Bucarest; il est le fils de Bercu Flacsu âgé de 25 ans, tailleur, et de Fany B Flacsu née Volf âgée de 16 ans...........
J’ignore en quelle langue Moïse Flacsu a appris à parler.
Moïse Flacsu émigre probablement pour fuir l’antisémitisme et la misère. Il est arrivé à Paris en 1895. Il avait alors 17 ans. Je ne sais rien du chemin qu’il a pris pour venir ici, de la manière dont il a financé son voyage.
L’installation à Paris n’a pas dû être facile. Il a été condamné par la Cour d’appel de Paris le 24 septembre 1900 à deux mois de prison avec sursis pour vol, puis il a été réhabilité.
Au moment de sa naturalisation (le 9 mars 1907) il a déclaré que ses parents étaient toujours vivants à Bucarest et qu'il n'avait ni frère ni sœur. Son salaire est de 1.500 francs par an et son loyer, 80 rue St Lazare, est de 120 francs.
Le dossier de naturalisation aux Archives nationales est très mince.
La fiche de police indique qu’il n’a pas d’activité politique, qu’il n’a aucune intention de retourner en Roumanie.
Il travaillait dans un grand magasin - à la Samaritaine semble-t-il - où il y faisait de la correspondance commerciale en de multiples langues.
Il me semble avoir entendu mon père dire qu’il était capable d’écrire en sept ou huit langues. Cette maîtrise de nombreuses langues par des personnes n'ayant pas ou peu été scolarisés m'a intrigué. J'ai lu ceci dans "mon après-guerre à Paris" de Serge Moscovici : "Pour nous, la chose se compliquait du fait qu'il y avait pour ainsi dire la langue des mères, le roumain ; mais aussi la langue des pères, l'hébreu, ce que Paul Celan appelait la "Vatersprache" - et nous avions tous été, enfant, à l'école hébraïque. Quant au yiddish, nous le parlions aussi à la maison. Tout Juif venant de Bessarabie et de Bucovine savait par ailleurs le russe et l'allemand sans les avoir vraiment appris. En ce qui me concerne, il en allait de même pour l'italien et l'anglais..."
Le mariage religieux de Maurice Flacs avec Georgette Heimendinger est célébré à la synagogue Nazareth le 27 janvier 1910 par le rabbin David Haguenau (Ketouba n° 7142).
Le 19 janvier 1910, Me Charles Schoengrun, notaire à Sannois, enregistre un contrat de mariage entre Moïse Flacs, fils de Bernard Flacs, coupeur pour dames... et Georgette Heimendinger.
Dans ce contrat il apparaît que la situation financière des futurs époux c'est sensiblement améliorée ; elle apporte outre le trousseau traditionnel une somme de 10.000 francs en espèces ; lui a des économies, des bons du trésor et un dépôt placé à 5% de 3.500 francs à la Samaritaine, 75 rue de Rivoli à Paris....
Moïse et Georgette habitent 220 rue Saint-Maur lors de la naissance de leur fils Roland en 1911, puis à nouveau 80 rue Saint-Lazare (Paris IXe).
Mobilisation
Après sa naturalisation Moïse n’a pas été incorporé pour le service militaire. Il répond à l'appel de mobilisation générale. Il arrive le 3 août 1914 au 160e Régiment d'Infanterie. Puis le 20 juin 1915, il est affecté au 20e Bataillon de Chasseurs à pied.
Moïse Flacsu avait été porté disparu au soir du 25 septembre 1915 au lieu-dit Notre Dame de Lorette à Souchez dans le Pas de Calais. Son corps n’ayant pas été retrouvé pendant la guerre le décès a été prononcé par jugement du Tribunal de la Seine du 15 février 1918.
Quatrième génération
Roland Jacques FLACSU, (Sosa n° 2) est le fils de Moïse Flacsu et de Georgette Heimendinger.
Il est né le 1er mars 1911 à Paris-Xe (Acte de naissance ci-dessus).
Roland a eu comme deuxième prénom celui de Jacques Picard, le grand-père maternel de Georgette, mort en 1883.
Roland a 3 ans lorsque son père part faire la guerre et il a 4 ans lorsque Moïse est tué. Sa mère se remarie en 1919 avec Pierre Dreyfus, qui vit de ses rentes relativement modestes.
Il a du suivre les cours d’un Talmud Torah ; j’ai découvert lorsqu’il approchait de la fin de sa vie, qu’il connaissait les bénédictions rituelles liées aux diverses fêtes alors que jamais
cela n’était apparu pendant toute ma jeunesse.
Il va travailler dès treize ou quatorze ans. Il est « arpète » chez son oncle Léon Baracheck qui exploite un magasin de chaussures boulevard Magenta. Il fera ensuite une carrière de vendeur en chaussures, prenant des responsabilités dans la chaîne « Raoul », ce qui l’aménera au fil des mutations et des promotions à s’installer à Grenoble puis à Lyon où il est directeur du magasin.
Dans les années 30 il affiche des positions politiques très à droite, patriotiques, proche des ligues dissoutes après le 6 février 1934. Il m’a raconté qu’il portait sur son veston une pièce de 50 centimes (dix sous) percée qui faisait fonction de signe de ralliement…. Il s’inscrit à la préparation militaire pour devenir sous officier dans la cavalerie. (Esther Benbassa évoque dans son « Histoire des Juifs de France » la participation de juifs à cette extrême-droite presque toujours anti-sémite page 246,….)
Ils habitent à Grenoble puis à Lyon où naîtra Arlette le 8 octobre 1939.
Le 25 avril 1938, à Paris (19e) il épouse Rose Jacob qui était née à Noyon le 5 juin 1911, fille de Jacques Jacob et de Clotilde Alexandre.
En 1939 il est mobilisé ; maréchal des logis, il est radio dans son régiment (13e BLM) et lors de la débâcle de l'armée française il est fait prisonnier (avec tout son régiment) à Mayenne. Il parvient à s'enfuir du "Frontstalag 132". Il rejoint sa famille à Lyon et reprend son travail.
Il habite 27 rue de Créqui avec sa femme, Rose, leur fille Arlette et ses beaux parents (son beau père est aveugle). Ses beaux parents Clotilde et Jacques Jacob habitent avec lui depuis septembre 1939.
Il sera arrêté par la Gestapo le 20 juin 1944 avec sa famille (Arlette, Rose Jacob et ses parents). Il a été emprisonné et torturé à Montluc (du 20 au 30 juin), puis transféré à Drancy où il est détenu le mois de juillet. Puis de Drancy ils sont déportés à Auschwitz le 31 juillet 44 (convoi 77). Arlette, sa mère Rose Jacob (enceinte) et les parents de Rose n'ont pas été "sélectionnés" pour le travail et ont donc été gazés (le 4 août 44).
Roland a été sélectionné, tatoué (B3753), et il va survivre.
Voir la page sur Roland à Auschwitz. (cliquez sur le lien)
Le 27 janvier 1945, lors de l'arrivée de l'armée rouge, ils sont libérés. Il y a environ 5.000 déportés qui sont là, laissés "inaptes à la marche". Il va passer des semaines à travers l'Europe centrale en uniforme soviétique, avec un rôle de coiffeur, allant d'Auschwitz à Bucarest, puis à Odessa où il embarqua sur un bateau anglais qui, après une halte à Alexandrie, les ramènera à Marseille.
De retour à Lyon en juillet 1945 il récupérera son emploi, son appartement rue de Créqui et une partie des meubles et objets qui avaient été accaparés tout cela donnant matière à des récits assez épiques. Les employés du magasin s'étaient partagé ses objets personnels (il mentionnera en particulier un stylo auquel il était particulièrement attaché et que j'ai donné plus tard à Alexandra). Son appartement rue de Créqui avait été réquisitionné et attribué à un fonctionnaire de la Préfecture qui ne voulait pas le laisser ; un article d'un camarade dans un journal permettra de régler rapidement le problème. Quant à ses meubles, une voisine avait suivi en vélo et identifié le brocanteur qui en avait pris possession après son arrestation ; il nous a raconté qu'il s'était rendu à l'entrepôt de ce "commerçant" qui voulait bien lui vendre ses propres meubles et objets ; il récupéra le tout en le menaçant d'un revolver !
Il va être vu et reconnu par Jacqueline Klein, ma future mère à la terrasse d'un café, celle-ci croyant avoir vu un fantôme. Ils s'installent ensemble assez rapidement. Ils se marient le 16 juin 1947 à Lyon.
Puis en 1948 ils achètent un fonds de commerce de chaussures avenue des Frères Lumière (qui s'appelait Grande rue de Monplaisir à ce moment) et déménagent pour s'installer à Montchat, rue Montaigne. Les premières années d'activité comme petit commerçant ont semble-t-il été difficiles entraînant des difficultés de trésorerie et des difficultés pour rembourser certaines dettes. Dans les années 60 leur situation économique s'est beaucoup améliorée, atteignant même quelques années durant une relative aisance, notamment après que Roland eut pris une activité complémentaire de VRP en chaussures.
Lors de ma naissance, Roland a fêté cela avec des copains (sans doute des survivants des camps à qui cette expression était le plus souvent réservée) et c'est très alcoolisé qu'il est arrivé à la Mairie du 6e pour faire enregistrer l'Acte de naissance.
Auschwitz a toujours été très présent dans notre vie familiale. Lorsque je suis arrivé à l'âge des premières vacances sans mes parents, vers 6 ans, j'ai fait des séjours en maison d'enfant à Villars de Lans puis au Chambon sur Lignon et enfin de 6, 7 ans jusqu'à 13 ans, tous les étés à L'Etivaz, dans les Alpes vaudoises. C'était une pension d'enfants où nous étions les seuls "francillons" comme disaient les petits genevois qui remplissaient ce lieu. Mes parents y avaient été adressés par Zino Davidoff. Mon père avait une grande admiration pour celui qui avait permis à un certain nombre d'enfants juifs de trouver un refuge en Suisse pendant la guerre. Il allait souvent le dimanche à la boutique Davidoff rue du Rhône à Genève où il achetait cigares et cigarettes et où il parlait avec le patron. Mon père n'était pas arrivé à mettre Arlette à l'abri, mais "si ça recommençait" il voulait pouvoir disposer d'une solution pour ses fils.
Un peu plus tard, j'ai un souvenir un peu vague des hésitations de mon père concernant les "réparations" que l'Allemagne versait aux victimes du nazisme. Il ne voulait pas que "ces salauds se croient quitte de la mort de sa fille, de sa femme,..... en payant". Des camarades l'on convaincu qu'il fallait prendre l'argent et que cela ne changeait rien au reste. C'était, je crois, dans les année 1953-1955. Il a fallu déposer un dossier au Consulat d'Allemagne. Puis l'argent est arrivé. Lorsque mon père est arrivé à la retraite la pension de victime de guerre constituait son principal revenu.
Il meurt le 5 décembre 1991 à Lyon.
Cinquième génération
Arlette Flacsu était la fille de Roland Flacsu et de Rose Jacob.
Elle est née à Lyon-VIe, le 8 octobre 1939.
Elle a été arrêtée avec ses parents le 20 juin 1944.
Arlette a été détenue avec ses parents à Drancy d'où elle est partie à Auschwitz par le convoi 77. Elle a été assassinée à Auschwitz le 4 août 1944. Elle n'avait pas encore 5 ans.
Voir la page sur Arlette à Auschwitz.
Jusqu'en 1994 je n'avais jamais vu de photo d'Arlette, ma soeur. Puis Serge Klarsfeld a publié le Memorial des enfants juifs déportés de France.
Je ne sais pas qui avait communiqué cette photo, moi je n'arrêtais pas d'aller la regarder.
Puis j'ai pu obtenir quelques images par Pierrette.
Pierre Gilles FLACSU, (Sosa n° 1) né le 18 février 1948 à Lyon 6e, fils de Roland Flacsu et de Jacqueline Klein, marié avec Jeanine Philippe le 24 avril 1973, puis avec Annie Bentolila le 26 octobre 1992.
Jean-Yves FLACSU, né le 17 octobre 1949 à Lyon 3e, fils de Roland Flacsu et de Jacqueline Klein, commerçant, marié avec Martine Brochier, décédé à Lyon en août 2013.
SIXIEME GENERATION :
Alexandra FLACSU, née le 12 juillet 1974 à Tassin-la-demie-lune, fille de Pierre-Gilles Flacsu et de Jeanine Philippe, directrice de librairie.
Boris FLACSU, né le 11 octobre 1975 à Tassin-la-demie-lune, fils de Pierre-Gilles Flacsu et de Jeanine Philippe, directeur de librairie.