Cathédrale Santa Maria del Fiore

La cathédrale Santa Maria del Fiore, ou le Duomo, est accolée au campanile de Giotto et fait face à la porte du Paradis du baptistère Saint-Jean et à la Loggia del Bigallo. Avec son dôme de l'architecte Filippo Brunelleschi de 1436 (le plus grand dôme en maçonnerie du monde avec 45,5 mètres de diamètre maximum de la coupole intérieure) qui marque le début de l'architecture de la Renaissance, elle est classée au patrimoine mondial de UNESCO depuis 1982.

Santa Maria del Fiore mesure 153 mètres de long et la base de la coupole mesure 41,98 mètres de large, avec un plan basilical :

·         comportant une nef à trois vaisseaux, les collatéraux étant moins hauts que le vaisseau central ;

·         avec un chevet comportant trois chapelles rayonnantes ;

·         soutenant l'immense dôme/coupole de Filippo Brunelleschi.

La coupole de la cathédrale est la plus grande coupole en appareil maçonné jamais construite. On peut voir, à l'intérieur, une des plus grandes fresques narratives : 3 600 m² de fresques, exécutées par Giorgio Vasari et Federigo Zuccaro.

La construction, commencée sur les anciennes fondations de l'église Santa Reparata, en 1296 par Arnolfo di Cambio, a été continuée par Giotto di Bondone de 1334 jusqu'à sa mort en 1337. Giotto n'entamera que la construction du campanile et ce sont Francesco Talenti et Giovanni di Lapo Ghini qui continueront la construction en 1357.

En 1412, elle est rebaptisée Santa Maria del Fiore. L'église est consacrée le 25 mars 1436, à la fin des travaux de la coupole de Brunelleschi, par le pape Eugène IV.

(extrait de Wikipédia)

 

La Coupole

Le 19 août 1418, un concours public est lancé pour le projet du dôme coupole, ou même seulement de machineries aptes à soulever des poids à des hauteurs encore jamais atteintes pour une construction sur voûte, auquel de nombreux compétiteurs participent. Ce concours, généralement considéré comme le point de départ de la construction de la coupole, ne décerne la victoire officielle à personne. Le considérable prix mis en jeu ne sera en fait jamais attribué. Filippo Brunelleschi, qui était revenu exprès de Rome pour travailler sur la coupole, était déjà en train de construire un modèle pour le compte de L'Opera del Duomo. À la fin, il est décidé de lui confier la construction ainsi qu'à Lorenzo Ghiberti, lequel avait déjà arraché à Brunelleschi le contrat pour la porte du paradis.

Dans la description des travaux que dresse Filippo pour les œuvres de l'Arte della Lana (responsable de la bonne marche de la construction) il est établi que l'on choisit de commencer à construire la coupole jusqu'à la hauteur de trente coudées et puis, suivant le comportement des murs, de décider comment continuer. La hauteur indiquée est celle à laquelle les briques doivent être posées à un angle tel (par rapport à l'horizontale) qu'elles ne peuvent être maintenues à leur place par le mortier à prise lente seul connu des maçons de l'époque (La technique romaine du ciment à base de pouzzolanes n'est plus en usage) avec pour conséquence le risque très grand de glissement à l'intérieur des murailles. Un autre grave problème est la différence de largeur des côtés du tambour, qui demande une précision extrême dans la pose des lits de brique de façon à ne pas créer d'interruption dangereuse au sein de la structure de la muraille. Pour se souvenir des périls qui guettent une construction mal ajustée, il suffit de regarder quelques mètres plus bas pour voir la vaste crevasse qui s'est ouverte dans le mur, encore frais, d'une des demi-coupoles du chevet en arc trilobé.

Mais la difficulté majeure, pour Brunelleschi, réside dans l'impossibilité d'ériger, comme le faisaient habituellement les bâtisseurs de cathédrales, un cintre de bois sur lequel modeler la voûte. En effet la base octogonale, avec ses 41,98 mètres de diamètre était beaucoup trop large pour une telle entreprise. Il s'inspire alors de la coupole du Panthéon antique, à Rome, constituée d’anneaux de maçonneries de tailles décroissantes ainsi que de la coupole à nervures du Baptistère Saint-Jean de Florence, reposant elle aussi sur une base octogonale. Le dôme est donc constitué d’une base, de nervures de pierres visibles extérieurement, renforcées à l’intérieur par 8 autres nervures formant un polygone de huit arcs en ogive, joints en leur sommet par un imposant lanternon de marbre. Elles sont reliées entre elles par des anneaux de maçonnerie de briques, de tailles décroissantes, de façon à absorber les poussées latérales qui s’exercent sur elle. Le tout est maintenu par deux coques de briques légères, une externe, de 80 centimètres d’épaisseur, une interne de 2 mètres d'épaisseur

Les briques sont assemblées et cimentées dans un mortier à prise rapide en formant une « chaînette renversée ». Les briques constituent en réalité d’immenses tuiles, orientées d’une façon radiale vers des « points glissants » sur un axe vertical situé au centre du dôme. De plus, leur disposition particulière, dite «  spina di pesce » (disposition en arête de poisson qui forme une spirale continue de forme octogonale), qui est une technique de construction héritée des Étrusques, forme d'immenses spirales de briques, permettant de répartir le poids sur la surface portante en expansion. Ces techniques, combinées entre elles, ont permis de constituer une structure autoportante, sans cintrage, ce qui était l'objectif principal de Brunelleschi.

Enfin, la lanterne de pierre en marbre leste la coupole et empêche la structure de s’écarter. La construction s'étale de 1420 à 1436, avec une interruption en 1434 à la suite de l'exil de Cosme l'Ancien, fondateur de la dynastie politique des Médicis. Comme promis, Brunelleschi n'utilise aucun échafaudage ni étai mais des poulies qui permettent de hisser chaque jour 7 tonnes de matériel. 

(extrait de Wikipédia)

Décoration intérieure de la coupole

Au départ, Filippo Brunelleschi avait prévu de tapisser l'intérieur de la coupole de mosaïques dorées, sur le modèle du baptistère situé juste en face, afin de refléter au maximum la lumière provenant de la lanterne. Sa mort, en 1446, met fin au projet et la coupole est finalement simplement enduite de blanc.

En 1568, le Grand-duc de Toscane Cosme Ier de Médicis (1519-1574) décide de recouvrir cette couche de chaux brute. Il confie le projet à son artiste officiel Giorgio Vasari (1511-1574). Souhaitant rivaliser avec le défunt Michel-Ange (1475-1564), Vasari choisit le thème du Jugement Dernier pour recouvrir les quelque 4 000 m² de surface. Il conçoit le contenu du programme iconographique avec son ami humaniste Raffaello Borghini (1537-1588) et commence les études préparatoires dès 1571. Il meurt trois ans plus tard, laissant les trois quarts du décor inachevés.

L'année 1574 est ainsi marquée par le décès de Vasari mais également de Cosme 1er. Son fils et successeur, François Ier de Médicis (1541-1587) souhaite terminer ce vaste dessin et en confie le soin à Federigo Zuccaro (1542-1609).

 

L'ensemble est achevé en 1579 et inauguré le 30 août.

(Extrait de Wikipédia)

la file se forme tôt le matin pour pouvoir entrer dans la cathédrale
la file se forme tôt le matin pour pouvoir entrer dans la cathédrale