Dans Florence

Vue sur l'Arno depuis le Musée des Offices, au premier plan le Ponte Vecchio
Vue sur l'Arno depuis le Musée des Offices, au premier plan le Ponte Vecchio
Le Palais Pitti
Le Palais Pitti
L'Arbre de la paix, Andrea Roggi (2021) aux victimes de l'attentat via dei Georgofili
L'Arbre de la paix, Andrea Roggi (2021) aux victimes de l'attentat via dei Georgofili

L’attentat de la Via dei Georgofili (Strage di via dei Georgofili) est un attentat à la bombe perpétré par la mafia dans la nuit du 26 au 27 mai 1993 à Florence, qui fit plusieurs victimes et qui endommagea les Offices.

La voiture piégée est un véhicule remplie d'explosifs, garée près de la Torre dei Pulci, entre la galerie des Offices et le fleuve Arno. La forte explosion tue cinq personnes : Fabrizio Nencini ; son épouse Angelamaria ; leurs filles Nadia, neuf ans et Caterina, deux mois ; et Dario Capolicchio, vingt ans. 48 personnes sont blessées. La tour et les bâtiments alentour sont endommagés.

L'attentat est commandité par le clan mafieux Corleonesi dirigé par Totò Riina en réponse à l'application de l’Articolo 41 bis  qui met à l'isolement les mafiosi emprisonnés et qui leur impose de grandes mesures de restrictions. Cet attentat est suivi par deux autres : le 27 juillet à Rome près de l'archibasilique Saint-Jean-de-Latran et de l'église San Giorgio in Velabro et à Milan, via Palestro, où la voiture piégée tue cinq personnes.

Plus tard, Gaspare Spatuzza déclare s'être repenti pour sa participation à ces attentats. Lors de la même déclaration, Spatuzza cite les politiciens Silvio Berlusconi et Marcello Dell'Utri comme les nouveaux associés politiques de la mafia à l'époque des faits, après que leurs partis, comme Democrazia Cristiana, ont été éliminés lors de l'opération Mains propres en 1992.

(extraits de Wikipédia)

Henry Moore : large interior form (1953-54)
Henry Moore : large interior form (1953-54)
Jean de Boulogne : statue équestre de Cosimo 1er (1594)
Jean de Boulogne : statue équestre de Cosimo 1er (1594)

Pour les besoins de la restauration, le Grand-Duc Cosimo 1er a été assis provisoirement sur une monture de bois.

Palais Medici-Riccardi
Palais Medici-Riccardi

La chapelle des Mages ou cappella dei Magi désigne un ensemble de fresques situé au piano nobile (étage noble) du premier étage du palais Medici-Riccardi à Florence.

Le cycle de fresques représentant le cortège des Mages est la première décoration qui complète l'édifice de Michelozzo, le chef-d'œuvre du Florentin Benozzo Gozzoli, élève de Fra Angelico, avec qui il avait collaboré pour la chapelle Nicoline du palais du Vatican. L’œuvre date du xve siècle.

L'espace utilisé était la chapelle privée de la famille qui a été réalisée en 1459, dont la forme d'origine est quadrangulaire (aujourd'hui un angle a été coupé pour des travaux aux salons au xviie siècle), avec une petite abside toujours à plan carrée, sans fenêtres avec un sol en marqueterie de marbres anciens et des plafonds décorés de bois sculptés, peints et dorés, établis sur les dessins de Giuliano da Sangallo.

La famille Médicis, patronne de la confraternita dei Magi qui avait son siège au couvent San Marco proche, organisait pour l'épiphanie des représentations grandioses de l'épisode biblique avec un long cortège qui passait devant leur palais. Les fresques de Gozzoli pourrait donc en être une répétition spectaculaire.

Pour produire un effet de magnificence, Gozzoli a utilisé des matériaux rares et coûteux, comme le lapis-lazuli destiné aux fonds bleus, les laques brillantes et l'or scintillant dans la lumière tremblante des cierges.

 

Sur trois des murs figure la Cavalcata dei Magi (le cortège des Mages), un sujet religieux qui sert de prétexte pour représenter un sujet politique précis qui donna du lustre à la maison Médicis : le cortège de personnalités arrivées à Florence depuis Ferrare à l'occasion du concile de Bâle (1438-1439). À cette occasion les Médicis eurent l'honneur de présider à la réunification entre l'Église latine et l'Église byzantine, même, si par la suite, cet accord resta seulement sur le papier.

(extrait de Wikipédia)

Une manifestation "verte" sur la place del Carmine
Une manifestation "verte" sur la place del Carmine
Un Stolperstein (en italien : Pietre d'inciampo) dans une rue de Florence
Un Stolperstein (en italien : Pietre d'inciampo) dans une rue de Florence

Histoire des Juifs à Florence

Les origines de la communauté juive de Florence datent probablement de l'époque romaine. Un petit groupe de Juifs semblait habiter dans la région d'Oltrarno, juste au-delà des fortifications de Florence, là où la Via Cassia permettait d'entrer dans la ville par l'ancêtre du Ponte Vecchio.

Au xve siècle, les Médicis font en sorte que la communauté s'agrandisse et en particulier Cosme le Vieux qui donne une première concession pour un banc de prêt en 1437, quand arrivèrent des prêteurs de Pise et d'autres communes toscanes mais aussi de Rieti et de TivoliLaurent de Médicis accueille à sa cour des érudits juifs comme Yohanan AlemannoAbraham Farissol et Élie del Medigo. Ce dernier est représenté dans le cortège des Médicis qui accompagne L'Adoration des mages dans la grande fresque de Benozzo Gozzoli du palais Medici-Riccardi qui célèbre la gloire de la famille Médicis.

Les premières difficultés apparaissent après les prédications contre les Juifs de Jérôme Savonarole. Il s'ensuit des décrets d'expulsion (1477 et 1491) ou des menaces (1495 et 1527) qui rendent précaire la présence juive dans la ville.

Sous le Grand-duché

La situation se stabilise avec l'émergence du grand-duché. Cosme Ier accueille de nombreux Juifs d'Espagne et du Portugal, ils sont protégés afin d'exercer le métier de prêteur et de favoriser les échanges commerciaux avec le Levant. Cosme Ier, toutefois, impose en 1571 l'obligation de résider dans le ghetto, situé dans le centre-ville où se trouve aujourd'hui la place de la République. Tous les Juifs des centres urbains mineurs doivent y résider. Seules quelques familles de prêteurs bénéficient du privilège de vivre en dehors du ghetto, à proximité de la résidence des Médicis du palais Pitti, via des Giudei (à présent via Ramaglianti) où il y avait aussi une petite synagogue. Pendant l'Inquisition, l'ultra-catholique Cosme III promulgue des lois qui interdisent aux chrétiens de travailler pour les Juifs.

L'émancipation

La vie culturelle et sociale des Juifs reprend avec plus de vigueur en 1738, lorsque Florence se trouve sous la domination des Habsbourg-Lorraine. À la fin du xviiie siècleLéopold II reconnait aux Juifs leurs premiers droits civils. La période napoléonienne et la restauration se passe sans ombrage, l'ouverture du ghetto a lieu en 1848. Avec l'unification de l'Italie, la communauté juive connait une émancipation totale et c'est alors qu'elle vit sa période la plus somptueuse. Florence occupe le rôle de capitale culturelle, et brièvement aussi civile, du nouvel État. Entre 1881 et 1898, pendant le Risanamento, l'ancien ghetto est rasé et remplacé par la place de la République. En 1882, avec l'aide d'architectes chrétiens, la nouvelle synagogue est inaugurée, un des exemples les plus majestueux de synagogue en Italie, pendant qu'est édifiée la nouvelle façade de la basilique Santa Croce conçu par l'architecte juif Niccolò Matas.

Le xxe siècle

En 1899, Samuel Hirsch Marguleis inaugure et dirige pendant 32 ans le Collège rabbinique, véritable centre culturel du judaïsme italien au début du xxe siècle. À Florence, les principales revues juives ont leurs sièges : la Rivista israelitica (1904-1915), la Settimana israelitica (1910-1915), Israel (1916, par la suite à Rome) et la Rassegna mensile d'Israele (1925, par la suite à Padoue puis à Rome).

En 1931, les Juifs qui vivent à Florence sont au nombre 2 730. Les lois raciales et la persécution de l'holocauste touchent durement la communauté. Au cours de la période d'occupation allemande, la population de Florence aide très généreusement les Juifs persécutés, en commençant par l'évêque Elia Dalla Costa et des prêtres comme Leto CasiniChypre Ricotti et Giulio Facibeni. Le Delasem donne naissance à un comité clandestin judéo-chrétien qui malgré les difficultés réussit à maintenir un flux constant d'aide. De nombreux monastères, ainsi que des citoyens ont ouvert leurs portes pour accueillir les persécutés. Cependant, il y a eu aussi des épisodes de dénonciation et de violence notamment par la Garde nationale républicaine. Au total 248 Juifs, dont le rabbin Nathan Cassuto, fils de l'érudit Umberto Cassuto et éminent médecin, sont déportés ; à ces crimes s'ajoutent les dommages matériels : la destruction de la petite synagogue de la via de' Giudei et les dégradations de la grande synagogue.

La vie juive reprend après la guerre avec 1 600 résidents. En 1947, Florence devient le siège de l'une des premières associations du dialogue judéo-chrétien en Europe et la première en Italie : l'Amicizia ebraico-cristiana est fondée à l'initiative de Arrigo Levasti et Angelo Orvieto, avec le soutien de Giorgio La Pira. En 1980, avec la publication de l'édition italienne du roman d'Elie WieselLa Nuit, naît, à Florence, à l'initiative de Daniel Vogelmann, la maison d'édition La Giuntina, spécialisée dans les œuvres sur la vie et la culture juives. Depuis 2000, le magazine Materia Giudaica, organe de l'Associazione italiana per lo Studio del Giudaismo est publié à Florence.

 

La communauté compte aujourd'hui, un peu plus de mille inscrits qui résident à Florence.

(Extrait de Wikipédia)

Photo Annie Bentolila
Photo Annie Bentolila
Voyage de noces à Florence, photo Annie Bentolila
Voyage de noces à Florence, photo Annie Bentolila
Photo Annie Bentolila
Photo Annie Bentolila
una fiorentina
una fiorentina
Photo Annie Bentolila
Photo Annie Bentolila
Photo Annie Bentolila
Photo Annie Bentolila