Nous descendons du LEVUSH et de RACHI

 

Lorsque l’on va chercher nos ancêtres plus anciens se posent de nombreux problèmes « techniques » ; les documents sont rares, et surtout il faut pouvoir les utiliser, lire l’hébreux, l’allemand, … décrypter les textes dans des graphies anciennes (paléographie), connaître le contexte qui permet de les comprendre.

 

Pour ce qui suit je n’ai pu que reprendre les travaux effectués par d’autres sans aller revoir, relire, vérifier par moi-même. Simplement j’ai essayé de prendre en compte les sources réputées les plus fiables. 

 

Les ancêtres de Blümel WAHL, épouse de Caïn NETTER

 

Blümel, Balbine Sabine WAHL (Sosa n° 53)

 

Mère de Nathan Netter, qui avait épousé Caïn Netter en 1793 (voir pages sur les Netter) était la fille de Joseph Wahl et de Guttel Lévy.

 

Joseph WAHL (Sosa n° 106)

Né le 16 juin 1732 à Réguisheim (68) était boucher. Le 11 février 1764, il avait épousé en secondes noces Guttel Lévy[1]. Il est mort le 22 floréal de l’An IX à Réguisheim. [2]Il était le fils de Juda Leib Wahl et de Blümel.


[1] Fraenckel (page 346) mariage de Joseph Wahl, de Réguisheim, fils du préposé Juda « Leib », fils de Joseph avec Guttel Lévy, de Landau, fille de Baroukh, fils de Jacob….

[2] Acte de décès folio 16, déclaration de Caïn Netter, gendre (« chentre »)

 

Juda Leib WAHL (Sosa n° 212)

 

Né vers 1705 à Réguisheim, était marchand de draps. Il a été « Préposé » de la communauté juive. Il est mort avant 1785 à Réguisheim. Avec Blümel, sa femme, il a eu six enfants. Il était le fils de Joseph Wahl et de Blüme.

 

Joseph WAHL (Sosa n° 424)

 

Né vers 1670 à Réguisheim, fils de Baruch Wahl et de Trinet Lévy. Il était négociant en céréales et prêteur. Il s’est marié en 1706 à Réguisheim avec Blüme. Six enfants sont nés de ce couple. Il est mort à Réguisheim en 1727 à l’âge de 57 ans.

 

Baruch WAHL (Sosa n° 848)

 

Né vers 1630 à Réguisheim, fils de Salomon (ABD Salman) Wahl et de Rebecca Rivka Katzenellenbogen. Il était Rabbin. Marié avec Trinet Lévy, fille d’Abraham ben Jichai. Il est mort avant 1685 à Réguisheim à moins de 55 ans.

 

Salomon (ABD[1] Salman) WAHL (Sosa n° 1696)

Né vers 1595 en Pologne. Fils de ABD Abraham Abrahski Wahl Katzenellenbogen et de Bat Alpersh. Il se marie avec Rebecca Rivka Wahl Katzenellenbogen, fille de ABD Jacob Wahl Katzenellenbogen et de Bat Jehiel. Il est Président du Tribunal rabbinique de Lukow et de Luvke en Pologne. Son fils Baruch est né à Réguisheim. Pourquoi Salomon Wahl est-il venu de Pologne s’installer dans ce village alsacien ?


[1] ABD = Av Bet Din = Président du Tribunal Rabbinique.

 

ABD Abraham Abrahski WAHL KATZENELLENBOGEN (Sosa n° 3392)

 

Né vers 1570 à Brest-Litovsk. Fils de Saül Wahl Katzenellenbogen et de Deborah Drucker. Rabbin. Président du Tribunal rabbinique de Vronik. Marié avec Bat Alpersh, fille d’Abraham. Quatre enfants sont identifiés.

 

Saül KATZENELLENBOGEN « Saül WAHL », « ROI D’UN JOUR » (Sosa n° 6784) 

Né en 1541 à Padoue (Vénétie), fils de Samuel Jehuda Katzenellenbogen et d’Abigail Olga Yaffe. Marchand, Rabbin. Il se marie avec Deborah Drucker, fille du Rabbin David Drucker et ils auront quinze enfants. Saül Wahl meurt en 1617 à Brest-Litovsk à l’âge de 76 ans.

Article de Wikipédia :

Saul Wahl est un Juif polonais influent des XVIe et XVIIe siècles (1541-1617). Selon une tradition fortement ancrée dans le folklore juif, il aurait été le seul Juif à avoir occupé le trône de Pologne, même s’il ne fut roi qu’un seul jour, le 18 août 1587.

Le prince lituanien Nicolas Radziwill, surnommé le Noir, désirant faire pénitence pour les nombreuses atrocités qu'il a commises quand il était un homme jeune, entreprit un pèlerinage à Rome afin de consulter le pape sur la meilleure façon d'expier ses péchés. Le pape lui conseille de congédier tous ses serviteurs et de vivre pendant quelques années comme un mendiant vagabond. À la fin de la période d'expiation prescrite, Radziwill se trouve alors indigent et sans un sou à Padoue en Italie. Ses appels à l'aide ne sont pas pris en compte et son histoire d'être un prince repentant n'est reçue qu'avec mépris et dérision. Il décide alors de faire appel à Samuel Judah Katzenellenbogen, le rabbin de Padoue. Celui-ci le reçoit avec un respect manifeste, le traite très aimablement et lui procure les moyens de retourner dans son pays natal d'une façon convenable pour son haut rang. Quand le temps du départ arrive, le prince demande au rabbin comment il pourra le remercier de sa gentillesse. Le rabbin lui donne alors une image de son fils Saül, qui quelques années auparavant était parti s'installer en Pologne, et demande au prince d'essayer de le retrouver dans l'une des nombreuses yechivot de ce pays. Le prince n'oublia pas la demande. Dès son retour en Pologne, il visite chaque yechiva de son pays, jusqu'à ce qu'il trouve Saül dans celle de Brest-Litovsk. Il est aussitôt si subjugué par la brillance et la profondeur d'esprit de Saül, qu'il décide de le ramener avec lui à son château, et lui fournir tout ce qu'il désire pour continuer ses études et ses investigations. Les nobles qui se rendent à la cour de Radziwill sont émerveillés par la sagesse et l'érudition du jeune Juif, et la renommée de Saül se répand au travers de toute la Pologne.

Quand le roi Stefan Batory meurt en 1586, la Pologne est divisée en deux factions, les Zamoyski et les Zborowski. De nombreux candidats se présentent pour le trône, mais les deux parties adverses ne peuvent pas se mettre d'accord. Or il existait une règle  qui stipulait que le trône ne pouvait pas rester vacant pendant plus d'une certaine période, et que si les électeurs ne pouvaient pas se mettre d'accord sur un candidat, un outsider devait être nommé rex pro tempore (roi temporaire). Cet honneur est offert à Radziwill ; mais celui-ci refuse, disant qu'il y a un homme qui n'appartient à aucun des parties, et dont la sagesse et la bonté étaient nettement supérieures à celles de tous les gens qu'il connaissait. Cet homme ne possédait qu'un très léger défaut, et si le Sejm (la diète) l'élisait à l'unanimité, lui (Radziwill) leur donnerait alors son nom. Suite à cela, Saül est élu et accueilli avec grand enthousiasme par des cris de "Longue vie au Roi Saül!". Le nom de Wahl lui est donné, qui correspond au mot allemand Wahl signifiant "élection".

La durée de son règne varie en fonction des récits. Certains indiquent qu'il n'a régné qu'une seule nuit, tandis que d'autres indiquent que son règne dura quelques jours voir même quelques mois. Mais tous sont d'accord pour mentionner que Saül réussit à faire passer plusieurs lois très raisonnables, et parmi elles certaines tendant à améliorer la condition des Juifs de Pologne. Bien que cette histoire ne soit pas soutenue par des documents historiques, elle est restée ancrée fermement dans la croyance populaire.

Il ne reste que très peu de descendants de la famille Wahl-Katzenellenbogen, décimée par les guerres. Tous sont dits comme les héritiers du trône rabbinique de Pologne. Leur symbole est un chat, animal sacré depuis des générations que Saül a toujours aimé.

 

Références : cet article est issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Saul Wahl ». Cet article comprend du texte provenant de la Jewish Encyclopedia de 1901–1906, une publication tombée dans le domaine public.

 

Samuel Jehuda KATZENELLENBOGEN,[1]  (Sosa n° 13568)

Né en 1521 à Padoue, fils de Meir MaHaRam Padua Katzenellenbogen et de Chana Hannah Minz. Rabbin. Marié avec Abigail Olga Yaffe, fille de Mordechai ben Abraham Jaffe dit LEVUSH. Il meurt à Venise le 26 mars 1597 à l’âge de 76 ans.

Il se distingua très tôt par ses talents d'analyse et ses dons d'orateur. Il fut associé comme écrivain et rabbin à son père, puis après la mort de celui-ci, fut élu rabbin de Venise en 1565. Il fut très respecté par les Juifs d'Italie. Sa fortune servit à l'amélioration de la vie des Juifs et à leur protection devant les tribunaux. Il est l'auteur de nombreuses réponses et d'une édition annotée des œuvres de Maimonide. L'oraison funèbre prononcée à sa mort en mars 1597 par Leo Modena fut publiée dans l'ouvrage Mibhar Yehuda. L'épitaphe sur sa tombe parle d'un prince de la nation, d'un homme dont la bonté surpasse celle de tous les autres, à la sagesse sans limite dont l'âme commande le respect dans les jardins du paradis.


[1] Samuel Jehuda Katzenellenbogen, comme sa femme, descend également de RACHI.

 

Abigail Olga YAFFE (Sosa n° 13569)

 

Fille de Mordechai ben Abraham Jaffe, « le Levush ». Mariée avec Samuel Jehuda Katzenellenbogen. Ils ont eu deux enfants identifiés.

 

Mordechai ben Abraham JAFFE, dit le LEVUSH,   (Sosa n° 7296)

 

Né à Prague en 1530, Rabbin, Grand Rabbin de Pologne. On lui connaît sept enfants dont Abigail Yaffe et Yehuda Loeb Jaffe. Il meurt à Posen (Poznan) le 7 mars 1612 à l’âge de 82 ans.

Il étudiât avec Moses Isserles et Salomon Luria et aborda également la philosophie, l'astronomie et les mathématiques. Il dirigea la yeshiva de Prague jusqu'à l'expulsion des Juifs de Bohème par le Roi Ferdinand en 1561. Il alla ensuite à Venise où il consacra dix années de sa vie à l'étude de l'astronomie. En 1572, il devint rabbin de Grodno, puis en 1588 de Lublin, où il devint un des dirigeants du Conseil des Quatre Terres. En 1592, il retourna comme rabbin à Prague, avant d'exercer à partir de 1599 et jusqu'à sa mort en 1612 à Posen. Rabbi Mordeccai a laissé de nombreux ouvrages dont le célèbre code rabbinique "lebushim", qui lui valut son surnom. L'ouvrage mélange interprétations talmudiques et cabalistiques et touche à de nombreux domaines, dont le gouvernement. Il écrit par exemple que "le seul gouvernement légitime est celui où l'autorité du Roi est volontairement reconnue par ses sujets. À défaut, il n'est pas un Roi mais un voleur imposant son imposture par la force et dont les édits n'ont pas de valeur légale". On doit également à Mordeccai un commentaire de l'œuvre de Rachi sur le Pentateuque "Lebush Ora" (Prague, 1603) et un ouvrage sur Maimonide "Moreh" (Lublin, 1594).

Les ancêtres d’Ève SCHLESINGER, épouse d'Henri VILLARD

 

Ève SCHLESINGER (Ève Baruch Lévy) (Sosa n° 57)


Née en 1774 à Diemeringen (67), fille de Baruch Marx Jaffe Schlesinger et de Jeannette Schoenge Scheinel Lévy, mariée le 12 pluviôse An IV à Strasbourg avec Henri Cerf Villard. (Voir pages sur les Villard).

 

Baruch Marx JAFFE SCHLESINGER (Sosa n° 114)

Né en 1733 à Mayence (Palatinat), fils de Marx Mordekhai Jaffe Schlesinger et de Jerie Mayence.

Marié le 11 juin 1767 à Drulingen [1] (67) avec Jeannette Scheinel Lévy, fille de Loeb Lion Mendel Lévy et de Rachel Lévy Weling Sarrelage. Quatre enfants sont nés de ce couple.

Il est mort à Strasbourg le 20 pluviôse An X [2] à l’âge de 69 ans.


[1] Fraenckel (page 29) : mariage de Baruch Marx Yaffé de Mayence avec Schoenge fille de Loeb Lévy, de Diemeringen. Dot : 3.000 florins et 500 florins à la première naissance. Valeur des présents : 450 florins. Ketouba : 4.500 florins ou 5.250 florins si Baruch a touché les 500 florins.

[2] Acte de décès n° 375.

 

Marx Mordekhai JAFFE SCHLESINGER (Sosa n° 228)

Né en 1685 à Mayence (Palatinat), fils de Nehemias ben Jacob Israël Jaffe.

Marié avec Jerie Jeres Mayence.

Mort en 1754 à Eschwege (Hesse) à l’âge de 69 ans.

 

Nehemias ben Jacob Israël JAFFE (Sosa n° 456)

Né en 1660, fils de Jacob Israël Jaffe. Père de deux enfants.

Rabbin.

Mort en 1732 à l’âge de 72 ans.

 

Jacob Israël JAFFE  (Sosa n° 912)

Né en 1625, fils d’Abraham Jaffe.

 

Abraham JAFFE  (Sosa n° 1824)

Né en 1595 à Berlin (Prusse), fils de Yehuda Loeb ben Mordechai Jaffe.

 

Yehuda Loeb ben Mordechai JAFFE  (Sosa n° 3648)

Né en 1556 à Berlin (Prusse), fils de Mordechai ben Abraham Jaffe dit le « Levush ».

 

Mordechai ben Abraham JAFFE, dit le LEVUSH  (Sosa n° 7296)

Né à Prague en 1530, Rabbin, Grand Rabbin de Pologne. On lui connaît sept enfants dont Abigail Yaffe et Yehuda Loeb Jaffe. Il meurt à Posen (Poznan) le 7 mars 1612 à l’âge de 82 ans.

Le LEVUSH descend de RACHI

Mordechai JAFFE, le LEVUSH, (Sosa n° 7296)

est le fils d’Abraham ben Joseph Jaffe.

Abraham ben Joseph JAFFE, (Sosa n° 14592)

Rabbin, né à Prague, est le fils de Joseph ben Eliezer. Il meurt en 1564.

Joseph ben Eliezer JAFFE, (Sosa n° 29184)

Rabbin né en 1495 à Prague est le fils d’Eliezer ben Abraham, meurt en 1560.

Eliezer ben Abraham JAFFE, (Sosa n° 58368)

né vers 1473 à Kazimierza (Pologne) est le fils d’Abraham ben Jacob. Il meurt à Prague.

Abraham ben Jacob JAFFE, (Sosa n° 116736)

est le fils de Jacob Joseph ben Moshe.

Né en 1455 à Prague, il émigra vers la Pologne où il devint un important Juif de cour. Sur recommandation de son frère le Roi de Hongrie et de Bohème et de l'Empereur Maximilien d'Allemagne, le Roi de Pologne Sigismond 1er adopta en 1512 un décret nommant Abraham "Préfet des Juifs de Grande et Petite Pologne" (acta tomiciana n° 252). Une de ses fonctions était de collecter l'impôt payé par les Juifs et de le reverser au Trésor Royal. Abraham n'était pas soumis aux lois et juridictions polonaises et n'en référait qu'au Roi. Le Roi ordonna à tous les Juifs de Pologne (qui n'étaient guère ravis de voir un Juif de Bohème à leur tête !) de respecter les libertés et privilèges d'Abraham et de ne pas chercher à l'influencer ou à le menacer d'excommunication. Abraham versait un impôt annuel de 20 ducats. Trace a également été conservé d'une ordonnance royale demandant aux Juifs de Cracovie de verser 200 florins à Abraham en "remerciement de sa défense contre certaines accusations". Il mourut en 1535 à Cracovie.

Jacob Joseph ben Moshe JAFFE, (Sosa n° 233472)

est le fils de Moshe ben Eliezer. Il meurt à Worms en 1490.

Moshe ben Eliezer JAFFE, (Sosa n° 466944)

est le fils d’Eliezer ben Meir Hayashish. Il meurt en 1400 à Nuremberg.

Eliezer ben Meir Hayashish JAFFE, (Sosa n° 933888)

né en 1360 à Bologne, fils de Meir Hayashish ben Israël.

Meir Hayashish ben Israël JAFFE, (Sosa n° 1867776)

né en 1325, fils d’Israël ben Moshe

Israël ben Moshe, (Sosa n° 3735552)

fils de Moshe ben Shmuel.

Moshe ben Shmuel, (Sosa n° 7471104)

fils de Shmuel ben Elchanan.

Shmuel ben Elchanan, (Sosa n° 14942208)

fils d’Elchanan ben Yitzchak, né à Cologne.

Elchanan ben Yitzchak, (Sosa n° 29884416)

fils d’Yitzchak Hazaken.

Yitzchak Hazaken, (Sosa n° 59768832)

fils de Channah bat Meier.

Channah bat Meier, (Sosa n° 119537665)

fille d’Hayashish Meïr ben Samuel et de Yocheved Batrashi Itzchaki.

 

Yocheved Batrashi Itzchaki, (Sosa n° 111151777)

fille de Schlomo ben Itzchak RACHI et de bat Abun. Mariée avec Hayashish Meïr ben Samuel. Quatre enfants sont nés de ce couple : Channah bat Meier, Samuel ben Meïr (RASHBAM), Isaac ben Meïr (RIBAM), né en 1090 à Ramerupt, Jacob ben Meïr (Rabbenu TAM), né en 1100 à Ramerupt.

 

Shlomo ben Itzchak RACHI

(Sosa n° 222303554)

Né en 1040 à Troyes, fils de Yizhak ben Shlomo Yitzchaki et de bat Yosef.

RACHI est l’acronyme de RAbbi CHlomo Itzchak.

Il fut d'abord l'élève de son père, rabbin, puis se rendit en Rhénanie à l'école talmudique de Worms où il suivit les cours  de Rabbi Jacob ben Yakor. Il étudia ensuite à Mayence et revint à Troyes à l'âge de 25 ans pour y fonder sa yeshiva. "Il voyagea en Italie, en Grèce, alla à Jérusalem et dans toute la Palestine, puis alla en Égypte et s'aboucha avec le Rabbin Maimonide. Il passa en Perse, en Tartarie, en Moscovie, en d'autres pays septentrionaux et enfin en Allemagne d'où il revint  dans sa patrie ayant employé dix années à ce grand voyage" (Diderot : encyclopédie). Il entreprit la rédaction  de ses commentaires en hébreux, avec quelques passages en français, qui figurent parmi les plus vieux documents existant en cette langue. Vigneron à ses heures, il écrit aussi sur les choses de son temps : la taille des pierres, le vernissage des pots, la confection de bière à partir de dates. Son œuvre principale et un commentaire de la Bible et un commentaire du Talmud. On venait le consulter de toute l'Europe, Rachi fut surnommé parshandata, l'interprète de la loi. Le premier livre hébraïque à avoir été imprimé est son commentaire du pentateuque, publié en 1475. Son œuvre est toujours à la base de l'enseignement du judaïsme.

 

RACHI eut trois filles et aucun fils. Il considérait que les filles devaient être instruites et s'employa à  le faire. Toutefois ce sont ses gendres et petit fils qui furent considérés comme les continuateurs de son œuvre.

RACHI est encore étudié aujourd'hui par tous ceux qui se penchent sur une édition du Talmud.

Talmud de Vilna, Traité Berakhot 2b. Le corps du texte se trouve au centre de la page, encadré par le commentaire de Rachi (à droite) et les Tossefot (à gauche). D’autres commentaires sont situés dans la marge.